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Au service des familles

Les esprits forts du début du 21ème siècle considèrent de plus en plus que le modèle familial traditionnel est un accident historique, poussiéreux et périmé. Monoparentales, recomposées, homoparentales, tout a l'air maintenant d'avoir la même valeur. Je suis persuadé du contraire. Le sexe n'est pas interchangeable, ce n'est pas un choix personnel mais une richesse qui nous est offerte, avec la mission de la valoriser. La sexualité fait partie du projet créateur de Dieu : le livre de la Genèse rappelle qu'il les voulut homme et femme pour etre à sa ressemblance. Le mariage reste l'union d'un homme et d'une femme, et c'est cette union qui appelle à la vie des enfants, même si la science est capable de pallier les fragilités de l'humanité, c'est pour la respecter, pas pour satisfaire des fantasmes.
On parle beaucoup de "droit à l'enfant", comme si un enfant était un élément de standing ou un simple signe de réussite matérielle, sociale ou personnelle. C'est oublier que l'enfant est une personnelle humaine, qui a elle aussi des droits. Les parents ont avant tout face à leurs enfants des devoirs qu'ils oublient facilement.
L'importance de la réalité familiale à mes yeux a motivé ma demande de m'engager dans la pastorale des familles : c'est elle qui constitue l'essentiel de mon service diaconal. Avec Agnès, je suis membre du service diocésain de pastorale des familles, avec une spécialisation (née de ma propre situation familiale) dans l'éveil à la foi des petits enfants.